ZnCO3. Orthorhombique.
(Fe, Mn, voire Cd peuvent remplacer Zn. La variété ferrifère a été connue sous le nom de MONHEIMITE).
L.N. : Couleur grise. Fort pléochroïsme. Pouvoir réflecteur très bas (6 - 9, apprécié à l'oeil). Assez dure (plus que la sidérite). Poli généralement mauvais, en grande partie à cause de la granulométrie très fine généralement observée. Pour la même raison, les clivages ne sont pratiquement jamais visibles.
L.P. : Très forte anisotropie, en général masquée par l'abondantes réflexions internes blanc à brun foncé, selon la composition du minéral.
Formes : Agrégats de fins cristaux xénomorphes.
Associations: Strictement inféodée à la blende. Est associées à tous les minéraux accompagnant la blende et à leurs produits d'oxydation.
Attaques : Attaqués en quelques secondes par HNO3 1/20. L'attaque par HCl chaud concentré permet de la distinguer de l'hémimorphite (cette manipulation est très dangereuse pour le microscope! Opérer de préférence sous une loupe binoculaire dont les objectifs soient protégés par un dispositif ad hoc).
Confusions possibles :
Minéral difficile à déterminer, tant macroscopiquement qu'au microscope. En désespoir de cause, on peut utiliser une réaction de coloration au réactif "Gertrude" : diethylaniline 0,5%, acide oxalique 3%, ferricyanure de K 3%, préparé au moment de l'emploi, et donnant une coloration rouge brique avec smithsonite, hydrozincite et hémimorphite.
- L'hydrozincite est luminescente aux rayons U.V.
- L'hémimorphite se recouvre d'un gel de silice, sans effervescence, sous l'action de HCl chaud.
- Sidérite et dialogite sont assez semblables et c'est surtout le contexte (minerai de zinc oxydé) et la réaction de coloration qui permettent de les différencier avec certitude de la smithsonite.